Atteindre la parité hommes-femmes

Pour améliorer le potentiel d’innovation au Canada, et ainsi mieux suivre l’évolution rapide de la société, il faut diversifier le bagage et les points de vue parmi les professionnels en STIM.
Il faudra l’apport de tous, sans restriction de sexe, de culture ou d’âge, pour maintenir le taux de population active, le niveau de vie et l’enviable position du Canada sur l’échiquier économique mondial.
À l’heure actuelle, il y a encore plus d’hommes que de femmes :
- dans les programmes de 1er cycle en mathématiques et en ingénierie;
- à la maîtrise en architecture;
- au doctorat en mathématiques et en ingénierie.
Il est vrai que les femmes occupent de plus en plus de postes d’apprenties, car, de 7 % en 1995, elles sont passées à 13 % en 2010, mais les hommes dominent toujours dans les métiers spécialisés.
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C’est l’âge moyen des gens de métier spécialisé au pays, donc plusieurs seront retraités d’ici 10 ou 15 ans.
Sans augmentation du nombre de femmes apprenties, le Canada connaîtra une pénurie dans ses effectifs spécialisés.
L’écart salarial subsiste :
Si les femmes sont plus nombreuses que les hommes à faire des études postsecondaires et à décrocher un grade universitaire, leur rémunération demeure inférieure dans bien des secteurs.
Les emplois en STIM se traduisent par de meilleurs salaires que dans les programmes d’arts.
Le sexe demeure un facteur indéniable du revenu potentiel dans les domaines liés aux STIM. La combinaison d’une iniquité salariale persistante et d’autres facteurs sociaux continue de barrer la route des femmes dans des programmes non traditionnels, ceux dans les secteurs des mathématiques, de la technologie ou des métiers spécialisés.