Conférence nationale sur le leadership

Date : 6 décembre 2017
Lieu : Le Design Exchange, Toronto

Une nouvelle vision.

Une nouvelle approche.
La Conférence nationale sur le leadership de Canada 2067 a engagé tous ses participants — tant les délégués que les conférenciers — dans un dialogue dynamique sur l’avenir de l’apprentissage des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) au pays.

Cet événement unique en son genre a rassemblé divers intervenants — des jeunes, des enseignants, des représentants de l’industrie, des décideurs, des partenaires communautaires et bien d’autres encore —, tous animés par l’objectif commun de préparer les jeunes Canadiens à s’épanouir dans un monde axé sur les technologies pour des générations à venir. Les discussions en séances plénières de divers groupes d’experts composés de panélistes expérimentés et visionnaires ont porté sur d’importants enjeux en matière d’éducation, soit les méthodes d’apprentissage, qui est concerné, les méthodes d’enseignement, où mène l’instruction, l’inclusion fondée sur l’identité sexuelle ou culturelle, et plus encore. Les personnes présentes ont été activement encouragées à participer.

Mot d’ouverture (Conseillère, Margaret Sault)

La séance d’ouverture portera sur l’importance de l’enseignement des STIM de la maternelle jusqu’à la fin du secondaire partout au Canada.

Assurer l’inclusivité

Un cadre d’apprentissage viable doit placer l’élève au centre de l’enseignement, et mettre l’accent sur la nécessité d’inclure et de soutenir les jeunes de tous les horizons. Trois iniquités récurrentes ont été cernées en ce qui concerne la participation et la réussite des jeunes en matière d’apprentissage des STIM et de choix de carrières scientifiques :

  • les iniquités entre les garçons et les filles;
  • les iniquités socioéconomiques;
  • les iniquités entre la population dite générale et les élèves issus de minorités culturelles.

Au Canada, les jeunes Autochtones sont sous-représentés dans les cours et les parcours de carrière liés aux sciences. On constate en outre des déséquilibres en ce qui concerne les sexes, p. ex., que les filles sont plus nombreuses à choisir des parcours en sciences de la vie, et les garçons, en physique ou en ingénierie. En s’intéressant aux élèves appartenant à des groupes sous-représentés dans les disciplines scientifiques, les orateurs feront de brèves présentations puis participeront à une séance dirigée de questions et réponses.

Les méthodes d’enseignement

Les enseignants ont un rôle clé à jouer dans la réussite de nos élèves. Dans le contexte actuel de changements constants où l’accent est mis sur l’apprentissage centré sur l’élève et sur l’enseignement différencié, les éducateurs doivent continuellement surmonter de nouveaux défis pour bien appuyer l’apprentissage. Les panélistes discuteront ici de l’importance cruciale des enseignants ainsi que du soutien, de la formation et des ressources dont ils ont besoin pour apporter les changements requis dans l’enseignement des STIM.

Qui est concerné

Un enseignement novateur des STIM requiert l’engagement d’intervenants multiples incluant non seulement les gouvernements, les réseaux d’éducation, les écoles et les enseignants, mais aussi les parents, les organismes communautaires, la communauté de la recherche scientifique et technologique, le secteur de l’enseignement postsecondaire et celui des entreprises. Tout un éventail d’organismes et d’agences, dont les organismes communautaires, les universités et collèges, les musées, les centres et parcs scientifiques, les agences culturelles et les médias, peut être sollicité pour aider les éducateurs à concevoir et à offrir les types voulus d’activités d’apprentissage expérientiel et novateur qui inspireront les jeunes apprenants. Non seulement de tels partenariats sont susceptibles d’élargir le nombre et le type d’activités d’enseignement direct des STIM, mais ils peuvent aussi contribuer à sensibiliser le public à la valeur du savoir scientifique et des carrières en sciences, ce qui peut mener à l’édification d’un environnement qui appuiera davantage l’enseignement des STIM et qui stimulera l’intérêt des jeunes envers les sciences. La participation des parents est elle aussi essentielle à l’apprentissage et aux décisions de choix de carrière. Bref, ensemble, les partenaires que sont les familles, l’industrie, les gouvernements et les organismes sans but lucratif sont en mesure d’offrir des champs d’expertise complémentaires et diversifiés et des occasions d’apprentissage variées, p. ex., de faire valoir les divers parcours de carrière. Qu’il s’agisse de présentations en classe, de placements étudiants en milieu de travail, de programmes parascolaires, de tutorat ou d’apprentissage professionnel (et bien plus encore!), les occasions de soutien à l’éducation sont nombreuses, tant pour les élèves que pour les enseignants. Les attitudes sociales envers les STIM sont aussi tributaires de phénomènes culturels, étant en partie façonnées par le secteur du divertissement. Les panélistes exploreront ici la nature et la valeur des idées proposées par les divers intervenants pour mieux appuyer l’enseignement.

Les apprentissages

Dans cette ère de changements si rapides, quelles connaissances et quelles habiletés doivent acquérir les élèves canadiens avant la fin de leur secondaire? 

Toute tentative d’améliorer l’enseignement des STIM devra tenir compte de la place qu’occupent ces compétences globales dans l’enseignement, et prévoir l’adaptation de ces compétences au contexte des sciences. Or, étant donné cette perspective, comment l’enseignement des STIM doit-il évoluer?

Les méthodes d’apprentissage

On convient de plus en plus de l’importance de susciter l’intérêt des élèves envers l’apprentissage expérientiel et fondé sur l’exploration des STIM. Et depuis quelques années, on constate de plus en plus un recours accru à l’informatique et à la technologie Web dans les écoles, et un intérêt croissant pour l’amélioration des aptitudes numériques des élèves. Pour certains, la culture numérique est perçue comme étant une compétence clé exigée des employés et des citoyens dans toute société technologiquement avancée, tandis que pour d’autres, les habiletés en informatique (comme la programmation) sont plutôt un avantage qui rehausse les aptitudes en résolution de problèmes et en pensée critique. Aussi, un sujet moins discuté est celui du potentiel que présentent les technologies de l’information et des communications (TIC) pour appuyer de nouvelles approches en enseignement (y compris les pratiques d’évaluation) et de nouveaux modes d’interaction entre (et parmi) les enseignants et les élèves aptes à transformer l’expérience pédagogique et en classe, qu’il s’agisse d’un enseignement davantage dirigé par les élèves, axé sur la collaboration ou la créativité, ou lié de façon interactive aux activités de science et de découverte du « monde réel ». L’inclusion des TIC peut signifier de nouvelles occasions, mais peut aussi être source de tension au moment de discuter de nouvelles approches novatrices d’enseignement et d’apprentissage. Les panélistes aborderont ici les possibilités que présentent les TIC pour l’enseignement et l’apprentissage ainsi que les difficultés inhérentes qu’il faudra surmonter.

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